LES PALESTINIENS SANS ETAT (article publié dans la revue Diplomatie n° 84, janvier/février 2017)

Publié le par Philippe VELILLA

LES PALESTINIENS SANS ETAT (article publié dans la revue Diplomatie n° 84, janvier/février 2017)

Les Palestiniens sans Etat

 

 

A Ramallah, comme à Gaza, l’heure n’est pas à l’optimisme. Sur un territoire largement contrôlé par les Israéliens, les conflits entre les acteurs de la scène politique palestinienne aggravent le sort d’une population désormais résignée.

 

Le 8 septembre 2016, la Haute Cour de Justice palestinienne annonçait le report sine die des élections municipales qui devaient se tenir un mois plus tard en Cisjordanie et à Gaza. La juridiction suprême justifiait sa décision en faisant droit à deux types de contestations : l’absence d’élection à Jérusalem-Est (les autorités israéliennes considèrent que ces quartiers relèvent de leur souveraineté) et l’annulation de listes à Gaza par des magistrats soupçonnés d’obéir au Hamas. Mais personne n’était dupe : ces élections - les premières depuis 10 ans - impliquaient trop de risques pour l’Autorité palestinienne (AP). Le Hamas aussi craignait de perdre quelques-uns de ses bastions. C’est dire si le système politique palestinien atteint ses limites. De toute façon, les Palestiniens se défient de la plupart de leurs dirigeants parfois moins soucieux de lutter contre l’occupation que de s’adonner à leurs querelles internes. Le conflit oppose d’abord les deux branches du mouvement national palestinien : le Fatah nationaliste et le Hamas islamiste.

 

Le Fatah, le fusil et le rameau d’olivier

Lorsque Yasser Arafat fonde le Fatah au Koweït en 1959, il dote les Palestiniens d’une représentation politique qui leur faisaient cruellement défaut. A cette époque, le panarabisme gouvernait les esprits et les cœurs au Caire, à Damas, et au-delà. L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) fondée en 1964 par la Ligue arabe excellait dans la rhétorique guerrière - son premier président Ahmed Choukairy parlait de « jeter les Juifs à la mer » - mais ne disposait ni de l’autonomie ni de l’autorité nécessaire pour s’émanciper de la tutelle de ses géniteurs. En prenant la tête de l’Organisation en 1969, Yasser Arafat va lui donner une autre dimension : le Fatah sera désormais la colonne vertébrale de l’Organisation, imposant son idéologie, ses hommes et ses méthodes. Le Fatah est nationaliste et laïc [1], et son combat est d’abord celui du refus d’Israël [2]. Le Fatah placera ses hommes aux postes stratégiques dans la centrale palestinienne [3]. Après la guerre des Six-Jours, la « lutte armée », prioritaire, se confondra avec le terrorisme frappant les Juifs en Israël ou en diaspora. Pour changer son image, l’OLP adoptera une stratégie ‘par étapes’ [4] interprétée par les puissances occidentales comme ouvrant la voie à une solution de compromis avec l’Etat juif. Devant l’Assemblée générale de l’ONU le 13 novembre 1974, Yasser Arafat déclare : « Je suis venu porteur du rameau d’olivier et d’un fusil de révolutionnaire. Ne laissez pas le rameau d’olivier tomber de ma main ». L’OLP finira par reconnaître l’Etat d’Israël dans le cadre des accords d’Oslo, tout en déclarant renoncer au terrorisme [5]. C’est précisément ce type d’engagement que le Hamas va contester, et pas seulement en théorie.

Le Hamas, « Le livre de Dieu dans une main, le fusil dans l'autre »

Comme dans l’ensemble du monde musulman, la révolution iranienne de 1979 allait galvaniser les islamistes palestiniens. Jusque-là, à Gaza en particulier, les groupes islamistes se consacraient surtout à l’action sociale, en développant à partir des mosquées des réseaux d’entraide très appréciés par une population pauvre. Avec leur mentor, Cheikh Ahmed Yassin, des personnalités comme Abdel Aziz al-Rantissi et Mohammed Taha perçurent la montée en puissance du sentiment de révolte. En décembre 1987, deux jours après le déclenchement de la première intifada (« soulèvement »), ils créent le Hamas (« ferveur » et acronyme partiel de « Mouvement de résistance islamique »). Dans sa Charte, le Hamas revendique toute la Palestine mandataire : « La terre de Palestine est une terre islamique », ce qui implique l'instauration d'un État basé sur la Charia. En nationalisant la doctrine islamiste, le Hamas réinvente un narratif pour le peuple palestinien, qui, avec le Coran pour viatique, doit retrouver son honneur perdu en détruisant l’Etat juif. La « branche militaire » du Hamas, les brigades Azzeddine el-Qassem, multiplieront les attentats contre des civils et des militaires israéliens de part et d’autre de la Ligne verte. Constituées en véritable armée professionnelle, les troupes de choc du Hamas (avec celles du Jihad islamique) viseront régulièrement la population de l’« entité sioniste » par des salves de roquettes de plus en plus performantes. Les militants du Fatah, dénoncés comme ‘collabos’ des Israéliens, ne sont pas épargnés. Des attaques verbales et physiques aggravent toutes les tensions entre le Fatah et le Hamas.

 

L’impossible union nationale

Après avoir souvent préconisé l’abstention lors des élections organisées par l’AP, le Hamas comprend que le processus électoral lui permet de capitaliser politiquement le prestige acquis auprès des masses palestiniennes. Lors des élections du 25 janvier 2006 au Conseil législatif palestinien, le Hamas emporte un succès historique avec 74 sièges (sur 132), le Fatah devant se contenter de 45 mandats. Le Fatah et le Hamas ne parviendront jamais à gouverner ensemble. Au terme d’affrontements violents entre les deux factions, le Hamas prend le pouvoir dans la bande de Gaza le 14 juin 2007. Toutes les tentatives de conciliation finiront par échouer jusqu’à la constitution le 2 juin 2014 d’un gouvernement d’union nationale fondant son action sur l’accord passé entre l'OLP et le Hamas pour « mettre fin à la division politique et à la partition de fait entre la bande de Gaza et la Cisjordanie ». Mais, obéissant à un scénario désormais classique, cette déclaration d’intention est condamnée à l’échec. Car tout oppose les deux branches du mouvement national palestinien. Le Fatah se déclare encore engagé par les accords d’Oslo, et, contre mauvaise fortune bon cœur, poursuit sa coopération avec les Israéliens : les policiers de l’Autorité palestinienne échangent des renseignements avec les services de sécurité d’Israël et répriment des groupes terroristes souvent liés au Hamas. Le conflit entre islamistes et nationalistes n’est pas le seul qui agite la scène politique palestinienne. Au sein même du Fatah, les dissensions sont de plus en plus vives.

 

Guerre de succession

Depuis la première Intifada, une nouvelle génération de dirigeants, ceux de « l’intérieur », a fait prévaloir ses choix – ceux de l’action souvent violente sur le terrain – sur les manœuvres diplomatiques privilégiées par les dirigeants de « l’extérieur », ceux de Tunis. Le retour de ces derniers sur la terre palestinienne suite aux accords d’Oslo n’a pas complètement effacé les différends entre les générations. Mais désormais, ce sont d’autres clivages, plus personnels, qui dominent. Elu en 2005, Mahmoud Abbas n’a jamais remis en jeu son mandat, avec la caution des puissances occidentales et d’Israël qui préfèrent l’avoir pour interlocuteur plutôt qu’un nationaliste plus radical, voire un islamiste. Mais en 2017, le Raïs atteindra l’âge respectable de 82 ans, et diverses rumeurs sur son état de santé laissent penser qu’il pourrait abandonner ses fonctions rapidement. Les postulants à sa succession ne manquent pas. Il y a d’abord les dirigeants de la Mouqata (siège de l’Autorité Palestinienne à Ramallah) qui mettent en avant leur expérience de la négociation avec les Israéliens et de la gestion de l’AP. Saëb Erekat, secrétaire général de l’OLP, est de ceux-là. Ce fils d’une grande famille palestinienne, brillant universitaire aussi à l’aise en arabe qu’en anglais, a commencé sa carrière auprès de Yasser Arafat qui lui avait confié le poste envié de responsable des négociations avec l’Etat juif. Cette mission délicate fait à la fois sa force et sa faiblesse. De par son expérience, il est très apprécié par les Américains et les Européens, mais beaucoup moins par ses compatriotes qui voient en lui un pur produit de la bourgeoisie locale occidentalisée. Mohammed Dahlan n’a pas ce problème : né dans un camp de réfugiés à Gaza, il y a dirigé les jeunesses du Fatah. Emprisonné à de nombreuses reprises dans les prisons israéliennes, il y a appris l’hébreu. A la suite des accords d’Oslo – dont il fut un négociateur discret mais influent - il est devenu l’homme fort de son parti à Gaza, tenant d’une main de fer les services de sécurité. Initialement proche de Mahmoud Abbas, il est devenu son meilleur ennemi, et a dû abandonner ses responsabilités pour fuir à l’étranger afin d’échapper aux risques encourus par tous les Palestiniens proches des Occidentaux et des Israéliens. Mais il dispose du soutien des pays arabes modérés, en particulier dans le Golfe où il vit à présent. Intelligent et calculateur, il a élaboré un véritable plan de conquête du pouvoir sur la base d’une réconciliation entre les différentes factions du Fatah : le courant nationaliste une fois réunifié pourrait marginaliser le Hamas, et in fine signer un accord définitif avec les Israéliens. Vaste programme ! Son alter ego en Cisjordanie, Jibril Rajoub, où il avait dirigé les services de sécurité, fait de nouveau preuve de ses ambitions. Arrivé second aux élections au comité central du Fatah, il entend bien ne plus se contenter de ses fonctions à la tête de la fédération palestinienne de football et du comité olympique palestinien, où il menait des campagnes de boycott des équipes israéliennes. Il entend devenir le grand coordonnateur du boycott à l’échelle internationale, tout en supervisant des initiatives diplomatiques palestiniennes à l’ONU et mener les négociations de réconciliation avec le Hamas. Un vrai programme présidentiel. En sus de ces personnalités connues, des outsiders commencent à faire parler d’eux, notamment un neveu de Yasser Arafat, Nasser Al-Kidwa. Mais tous ces candidats pourraient renoncer provisoirement à leurs ambitions en s’effaçant au profit d’Ahmed Qoreï (Abou Ala). Le principal négociateur des accords d’Oslo et ancien Premier ministre de l’AP ne manque pas d’atouts. Son âge (81 ans) permettrait de considérer sa présidence comme transitoire, avant l’installation au pouvoir d’un autre leader plus jeune et populaire. Marwan Barghouti [6] a le profil idéal, mais sa candidature se heure à un obstacle : son incarcération en Israël … dont s’accommodent bien ses rivaux !

Israël et ses non-dits

Dans les territoires palestiniens, Israël pratique deux politiques apparemment contradictoires. La première est celle de la colonisation. Selon un décompte précis, en 2014, 375 000 Israéliens habitaient dans 134 colonies et 100 avant-postes (‘colonies sauvages’) [7]. Compte tenu d’un taux de natalité élevé dans ces localités et de la poursuite de la construction, on peut estimer que fin 2016, environ 400 000 Israéliens habitaient en Cisjordanie, soit un quadruplement de cette population depuis la signature des accords d’Oslo (1993). On doit en outre mentionner les 200 000 Juifs qui habitent 27 quartiers à Jérusalem-Est, et les 18 000 résidents des colonies juives sur le Golan (une ville, Katzrin, et 32 kibboutzim ou mochavim). Pour encourager la colonisation – terme honni par la droite israélienne qui lui préfère celui plus neutre d’« implantation » - l’Etat distribue généreusement subventions et avantages fiscaux ou sociaux. Selon l’opposition, chaque année, les colonies coûteraient  2,5 milliards de shekels aux contribuables israéliens (environ 600 millions d’euros). Mais en fait, Israël contrôle l’essentiel des territoires palestiniens à moindres frais puisque l’AP administre la plus grande partie de la population palestinienne grâce aux dons des puissances occidentales, de l’Union européenne et des Etats-Unis notamment. En pratique, Israël fait ce qu’il veut sur 60 % du territoire, la zone C, où il assure l’intégralité des pouvoirs civils et militaires, et contrôle encore la sécurité sur 22 % du territoire, la zone B, où l’AP est chargée de l’administration civile des 41 % de Palestiniens qui y vivent. Le pouvoir de l’occupant s’arrête là où commence la zone A (les grandes villes de Cisjordanie sur environ 18 % du territoire qui regroupent 55 % de la population palestinienne). Israël n’a donc nul intérêt à voir l’AP s’effondrer, contrairement à ce que l’on entend ici ou là : si l’Etat juif devrait reprendre l’administration civile en zone A et B, il en coûterait à son budget 20 milliards de shekels (près de 5 milliards d’euros) par an. Sur le plan militaire, le statu quo est aussi très avantageux pour Israël qui assure sa sécurité en occupant l’autre côté de la Ligne Verte.

Parallèlement au renforcement de la colonisation, le gouvernement de Binyamin Netanyahou pratique une seconde politique : celle de la main tendue à l’Autorité palestinienne pour « négocier sans condition préalable ». Or, l’AP pose des conditions à la reprise des négociations : l’arrêt de la colonisation, le retour aux frontières de 1967 … exigences inadmissibles aux yeux de la droite israélienne. Le dialogue de sourds dure depuis des années mais pourrait bientôt laisser la place à une autre formule : des négociations avec une délégation arabe élargie aux pays dits modérés de la région (Arabie saoudite, Egypte, Jordanie, Emirats … ). Cet axe sunnite scellé par la menace iranienne, serait amené à faire pression sur les Palestiniens pour qu’ils acceptent un Etat au rabais. Il ne s’agirait plus seulement de renoncer au droit au retour ; d’accepter que le futur Etat palestinien soit démilitarisé ; d’entériner l’annexion de 5 % environ de la Cisjordanie (là où se trouvent les trois quarts des colonies) dans le cadre d’un échange de territoires : ces propositions ont d’ores et déjà été acceptées peu ou prou par les négociateurs palestiniens. Il serait désormais question de maintenir toutes les autres colonies et de renoncer à faire de Jérusalem la capitale de l’Etat palestinien. Rien ne dit que l’Autorité palestinienne, désormais bien affaiblie, ne sera pas amenée un jour à négocier une formule de ce type agrémentée de quelques concessions symboliques (comme un accès privilégié au Mont du Temple). D’autant que la population palestinienne, exsangue, veut avant tout voir s’améliorer ses conditions de vie.

Désespérance

La situation actuelle est insupportable pour les Palestiniens … sauf peut-être pour leurs dirigeants. Depuis les accords d’Oslo, ceux-ci bénéficient de situations privilégiées. Selon Aman, la section palestinienne de Transparency International, la corruption et le clientélisme sont des éléments constitutifs du fonctionnement de l’AP, ce que les islamistes ne manquent pas de dénoncer [8]. L’Autorité palestinienne, soucieuse d’établir rapidement son pouvoir a accepté de modeler ses interventions sur l’organisation traditionnelle de la société : le clanisme. Par ailleurs, la structure de l’économie palestinienne favorise la corruption. La prépondérance du secteur public, caractéristique d’une économie du tiers-monde, rend plus de 200 000 travailleurs totalement dépendants de l’AP. Dans le secteur privé, la corruption est entretenue par les monopoles contrôlés par de hauts dignitaires de l’AP qui importent et distribuent matières premières et produits de grande consommation. Enfin, la plus grande partie du budget national provient de l’aide internationale et transite forcément par les bureaux de l’AP. Des dirigeants comme Mohammed Dahlan ou Mohamad Rashid, ancien conseiller économique de Yasser Arafat, ont pu ainsi se constituer de vraies fortunes. Les principaux leaders donnent souvent le mauvais exemple, comme Souha Arafat, veuve de Yasser Arafat, qui aurait détourné des dizaines de millions de dollars pour mener une vie somptueuse à Paris, puis à Tunis, avant de revenir en Europe. Abou Mazen n’est pas cité parmi les plus corrompus, mais dans les territoires palestiniens nul n’ignore qu’il s’est fait construire à Gaza une extravagante villa de trois étages au luxe tapageur, et à Ramallah une autre demeure pharaonique. Il a également confié à ses fils Tarek et Yasser la gestion d’affaires lucratives. En tout état de cause, les Palestiniens se méfient d’une AP qu’ils qualifient souvent de « sous-autorité ». Depuis quelques années, le Hamas n’échappe pas non plus à la critique : si les élections municipales ont été annulées, c’est aussi parce que l’organisation islamiste craignait d’être sanctionnée à Gaza par une population ulcérée de voir l’aide internationale détournée au profit des milices armées.

La corruption et toutes les dérives des dirigeants ajoutent à la souffrance des Palestiniens : le chômage qui frappe 25 % de la population active en Cisjordanie et 40 % à Gaza ; les risques encourus pour travailler clandestinement en Israël en franchissant illégalement la barrière de sécurité (le fameux mur) ; la fatigue et la colère accumulées lors des longues heures passées à subir les contrôles pratiqués aux checks points [9] ; la violence des gangs de jeunes se livrant au trafic de marchandises et de drogue …

Ce sentiment est particulièrement répandu chez les jeunes qui n’ont même pas connu les belles années d’Oslo où tous les espoirs étaient permis : comme dans la chanson, ces années parlent d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Dans la Palestine sans Etat, ainsi meurent les rêves.

 

 

Philippe Velilla

 

[1] L’Organisation fait référence à l’islam, mais sous les formes convenues habituelles dans le monde arabe (« Allah, grand et miséricordieux »). Par ailleurs, des Chrétiens, comme Georges Habache (fondateur du FPLP) ou Nayef Hawatmeh (qui créera le FDLP) joueront un rôle important au sein de l’OLP.

 

[2] Sa Charte adoptée le 17 juillet 1968 proclame notamment : « Le sionisme est un mouvement politique lié de façon organique à un impérialisme international placé stratégiquement au sein du foyer arabe pour combattre les espoirs de libération … ».

 

[3] Avec Yasser Arafat (Abou Ammar), Mahmoud Abbas (Abou Mazen), Salah Khalaf (Abou Yihad), Farouk Kaddoumi (Abou Loutof) ou Khalil al-Wazir (Abou Jihad) deviendront des dirigeants de premier plan.

 

[4] Le Conseil national palestinien de juin 1974 adopta une déclaration en dix points, prévoyant l’établissement d’un « pouvoir national indépendant sur toute parcelle de la terre palestinienne, libérée ou évacuée ».

 

[5] Le 9 septembre 1993, Yasser Arafat dans une lettre au Premier ministre israélien, Itzhak Rabin, reconnaît « le droit de l’État d’Israël à vivre en paix et dans la sécurité ».

[6] Militant nationaliste dès son plus jeune âge, il fonde le mouvement de jeunesse du Fatah, et joue un rôle important lors des deux intifadas. Arrêté en 2001, il purge en Israël cinq peines de prison à perpétuité pour meurtres d’Israéliens et soutien au terrorisme. Il se déclare toujours favorable à un accord avec les Israéliens. Marwan Barghouti est la personnalité la plus populaire chez les Palestiniens et bénéficie d’une aura à l’étranger (plusieurs municipalités françaises l’on fait citoyen d’honneur).

[7] Ces chiffres sont issus des tableaux établis par le mouvement Shalom Akhchav (La Paix Maintenant).

[8] Tarik Dana, La corruption en Palestine, un système devenu autonome, Info-Palestine.eu, 1er septembre 2015.

[9] Plus de 100 barrages dressés aux points de passage avec Israël et sur les routes intérieures de Cisjordanie : pour arrêter les terroristes, les soldats de Tsahal contrôlent les individus et les véhicules.

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