Début de la deuxième partie de mon livre "Israël et ses conflits", en librairie le 15 septembre 2017.

Publié le par Philippe VELILLA

Voici un nouvel extrait de mon livre que je présenterai à Paris en septembre : 

 

- le jeudi 14 septembre (à 20h00, heure à confirmer) à l'UNEEJ du centre communautaire, 119, rue Lafayette 75010

 

- le dimanche 17 au café des Psaumes, 16 ter rue des Rosiers

 

(début de la deuxième partie : "La paix introuvable")

 

Je serais très attentif à vos observations. 

 

 

 

Comme l’écrivait un bon connaisseur du conflit israélo-palestinien en 2008 : « Les négociations qui ont rythmé le processus de paix depuis quinze ans ont permis de dresser les contours d’un règlement définitif : restitution de la bande de Gaza et d’au moins 95 % de la Cisjordanie aux Palestiniens, les 5 % restant étant annexés, avec leurs colonies, par Israël et compensés par la cession d’une superficie équivalente prélevée sur son propre territoire ; souveraineté partagée sur Jérusalem avec un arrangement ad hoc sur le Haram-al-Sharif/Mont du Temple ; règlement de la question des réfugiés palestiniens sur la base de mécanismes de compensations financières et retour dans l’État palestinien, intégration dans les pays d’accueil ou émigration. Reste le plus diffi cile : parvenir à mettre en application ce plan de paix qui mettrait enfin un terme à un conflit désormais centenaire » 1.

 

C’est bien là le caractère idiot de ce conflit. Alors qu’une solution raisonnable pourrait être trouvée, tous les plans de paix ont échoué. Les explications de cet échec ne manquent pas. La dernière en date, la plus prisée, est que ce conflit ne peut être résolu de façon rationnelle, car il aurait un aspect symbolique, celui d’un conflit entre religions, voire entre civilisations. Il est vrai que ce conflit est à bien des égards original puisqu’il ne consiste pas en une banale contestation des frontières. Il n’est pas non plus le théâtre d’une lutte pour l’indépendance d’un peuple, mais de deux peuples : deux nationalismes dont l’affrontement est d’abord celui de deux légitimités. Si l’on en restait là, le conflit israélo-palestinien resterait de nature politique et l’analyse de ses causes et de ses conséquences s’inscriraient dans le cercle de la raison. Les solutions pour y mettre fin également. Mais cet antagonisme met aussi en jeu des fanatismes, des nationalismes exacerbés, et des intégrismes religieux …"

 

1 Alain Dieckhoff , Israël face aux Palestiniens, in L’État d’Israël, op. cit.

 

 

 

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